Interview avec … S.M Gerhard

Dans un premier temps, parlons de votre plume et de l’auteur…

Pourriez-vous nous expliquer comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Je suis dyslexique. Les mains et les nains se battent souvent dans mes textes, heureusement je ne confonds pas trop les pains et les bains, car mes textes seraient cocasses. Je m’imaginais des histoires dès mon enfance, mais mes difficultés ont sûrement freiné mes envies de les matérialiser. J’ai vraiment commencé à créer des personnages avec les jeux de rôles vers dix-huit ans. Le déclic final est venu, quand je me suis mise à participer à des jeux d’écriture courte vers 2011 ou 2012 à un moment creux de ma vie professionnelle. Mes insomnies sont depuis devenues le terreau fertile aux développements de mon imagination. Par contre ça ne coule pas de source. Je suis un auteur un peu bordélique qui travaille au feeling sans réel plan sinon le début et la fin. Je fais toujours mille choses qui grèvent mon temps aussi, mille idées en parallèle. J’ai une muse capricieuse, le plus souvent j’avance par petits bonds, de quelques paragraphes, car elle vient souvent au boulot ou quand je n’ai pas le temps. Parfois miracle, je peux écrire des chapitres entiers en peu de temps.

Avez-vous écrit autre chose que des romans (poèmes, essais, etc.), autre chose que des livres (des articles de presse, dans des revues, etc.…) ?

Des articles pour un webzine, des scénarios de jeux de rôles pour mon plaisir et beaucoup de documents techniques et de rapport dans le cadre de mon travail. L’art de poésie ou des paroles de chanson sont hors de ma portée.

Avez-vous commencé par un journal intime, des nouvelles…

Des nouvelles oui, j’adore les formats courts, j’ai même commencé comme ça. Le journal intime sûrement quelques pages à 14 ans comme beaucoup de jeunes avant d’abandonner, cela me demandait trop de régularité, d’implication et je me trouvais ma vie trop affreusement banale pour la coucher sur du papier.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

De tout et de rien, chansons, fait-divers, images, un mot, une anecdote, un délire… Beaucoup sont nés de défis.

Quels sont vos projets dans l’avenir ? Avez-vous déjà un nouveau roman en préparation ?

Pleins en préparation : Un roman et une nouvelle dans l’univers du Monde de Gaïa et d’autres trucs, plus contemporains moins bit-lit. J’ai tendance à toujours avoir plusieurs choses sur le feu, comme toute bonne fille de restaurateur.

Dans un deuxième temps, parlons de vous, de cette personne derrière cette plume…

Quelle place la lecture occupait-elle chez vos parents ? Votre entourage familial lisait-il ? Si oui, quels genres de lectures avaient-ils ? (Essais, littérature, journaux, etc.)

Mes parents lisaient peu, ils étaient trop occupés professionnellement. Et quand ils avaient le temps, c’était plutôt des magazines, des journaux, des beaux livres et documentaires. Mais ils ont nourri ma passion de la lecture, on ne me refusait jamais un livre, de m’inscrire à la bibliothèque. C’est ainsi que j’ai lu tous ce qui me tombait sur la main donc la bibliothèque de mes aînés quand je n’avais pas encore l’âge. J’ai donc appris à apprécier tous les styles : de la SFF au policier, de l’historique au contemporain, mais maintenant j’évite les justes drames. Je suis devenue plus sélective en vieillissant.

En dehors de votre activité d’écrivain, avez-vous d’autres activités professionnelles ? Si oui, avez-vous déjà arrêté de travailler pour vous consacrer à votre activité littéraire ?

J’ai un poste dans domaine très précis et technique de l’informatique qui demande de la concentration. Mais parfois je ne peux empêcher mon cerveau de divaguer. Alors, j’ai toujours un carnet, un bloc-notes virtuel sur mon téléphone où noter une phrase, des idées pendant un moment creux. J’avoue que parfois ma pause du midi me sert plus à lire et écrire qu’à manger.

Vivez-vous (avez-vous vécu) en couple ? Votre conjoint s’intéresse-t-il à la littérature ?

Je vis avec mon homme depuis presque vingt-cinq ans. C’est un lecteur, normal me dirait vous avec un papa bibliothécaire. Nous avons une passion commune pour le SFF, mais je n’accroche pas à sa passion pour les documentaires scientifiques.

Comment considère-t-il votre activité littéraire ? Lit-il ce que vous écrivez ? Avant ou après la publication ?

Que ça me prend parfois trop de temps que je pourrais consacrer à ma famille. Sinon il trouve ça bien. Il me lit cependant il a du mal avec les scènes de sexe, il les saute allégrement.

Est-ce qu’il/elle constitue pour vous un soutien ou plutôt une barrière ?

C’est un bon soutien, mon mari me corrige et me conseille de temps en temps. Il fait partie de ces gens qui ont l’orthographe et la grammaire innées.

Avez-vous des enfants ? Si oui, y a-t-il des interactions sur les thèmes que vous abordez dans vos lectures ?

Oui, il voudrait que j’écrive un livre de pure fantasy ou de science-fiction pour lui, quelque chose qui soit destiné au grand public moins segmenté que l’homoromance.

Dernière question, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un projet d’écriture ?

Osez, notez, écrivez, lisez et entourez-vous de bêta-lecteurs critiques et bienveillants à la fois.

Quelle est votre actualité littéraire à venir ?

Ma nouvelle Maintenant ou jamais sera présente dans le recueil LGBT Des livres et des hommes/des livres et des femmes qui seront en vente pour le salon d’Auriol le 5 mai et les dons iront à l’association Le Refuge.

Mes autres nouvelles cherchent preneurs et les romans sont en cours d’écriture.

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