Interview avec … Alexia DAMYL

Quand on devient fan d’une plume, il est intéressant de connaitre la personne de cette dernière. Merci à Alexia de s’être prêtée au jeu des questions réponses.

Dans un premier temps, parlons de votre plume et de l’auteur …

Pourriez-vous nous expliquer comment vous est venue l’envie d’écrire ?

Depuis que j’ai réussi à lire Nesquik sur un carton au supermarché, je crois ne m’être jamais arrêtée de lire, puis d’écrire. La conjoncture m’a offert le temps de terminer mon premier roman à l’aube de mes trente ans, alors je me suis lancée, notamment pour raconter des héroïnes que je souhaitais à mon image (pari pas vraiment réussi en écrivant « Au plus près des étoiles » qui raconte l’histoire d’une spationaute…).

Avez-vous écrit autre chose que des romans (poèmes, essais, etc.), autre chose que des livres (des articles de presse, dans des revues, etc.…) ?

J’ai co-écrit un article scientifique sur l’apprentissage du décorticage des graines de tournesol chez le canari femelle… et il y a longtemps, j’écrivais des articles dans le journal du lycée.

Avez-vous commencé par un journal intime, des nouvelles…

J’ai eu un journal intime adolescente, mais je n’aimais pas y raconter mes journées, j’en ai plutôt fait une œuvre d’art avec des collages et petits croquis. Ensuite, mes premiers livres publiés sont des nouvelles ou novellas. J’apprends peu à peu à être moins concise, pour ne plus frustrer les lecteurs gourmands et ceux qui ne lisent pas d’e-books.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Absolument tout et n’importe quoi : une émotion, un tableau, un fait divers, un rêve, un délire pendant un épisode fébrile, une phrase, une discussion…

Quels sont vos projets dans l’avenir ? Avez-vous déjà un nouveau roman en préparation ?

Laura Marchetti et moi venons de co-écrire un conte moderne, nous attendons les retours de bêta-lecteurs pour le soumettre à l’édition.

De mon côté, je viens de terminer l’écriture d’un roman (romance contemporaine) qui s’appellera « Le sel dans le frigo ». Et terminer est un grand mot, car l’histoire me hante et je n’arrive pas à la lâcher. Je pense écrire une seconde partie du point de vue d’une autre héroïne, et là, j’espère que ce projet voudra bien cesser d’occuper mes pensées. Je suis un peu le pantin de certains textes qui sont si présents que tant que je ne les écris pas, ils tournent en boucle dans mon esprit. Celui-ci en fait partie.

Dans un deuxième temps, parlons de vous, de cette personne derrière cette plume …

Quelle place la lecture occupait-elle chez vos parents ? Votre entourage familial lisait-il ? Si oui, quels genres de lectures avaient-ils ? (Essais, littérature, journaux, etc.)

Mes parents dévorent les livres, je crois que chez eux il y a pas moins de 10 bibliothèques, réparties dans toute la maison. Ils lisent absolument tous les genres et je crois que j’ai baigné dans cette culture de l’écrit depuis toujours. J’en garde un goût prononcé pour les lettres par exemple et cartes postales.

En dehors de votre activité d’écrivain, avez-vous d’autres activités professionnelles ? Si oui, avez-vous déjà arrêté de travailler pour vous consacrer à votre activité littéraire ?

Oui, j’ai commencé par travailler dans l’industrie pharmaceutique en tant que microbiologiste. Ensuite, j’ai tout plaqué pour devenir professeur des écoles, puis j’ai fait des études de psychologie et suis devenue enseignante spécialisée auprès d’un public d’élèves en difficulté ou en situation de handicap. Je n’ai jamais véritablement ni volontairement arrêté de travailler pour écrire, mais une longue maladie m’a offert cette possibilité.

Vivez-vous (avez-vous vécu) en couple ? Votre conjoint s’intéresse il/elle à la littérature ?

Je vis avec ma femme, nos deux enfants, nos 2 chats Kiza et Peanut, et une tortue nommée Camille. Ma femme co-écrit avec moi certains de mes romans, c’est une grande chance de partager cette passion des mots.

Comment considère il/elle votre activité littéraire ? Lit il/elle ce que vous écrivez ? Avant ou après la publication ?

Elle est souvent admirative de ce que j’écris (et la réciproque est vraie). Dans la mesure du possible, elle lit ce que j’écris, du moins les premiers chapitres (car je suis pétrie de doutes et j’ai besoin de savoir si elle trouve que l’histoire vaut d’être écrite pour continuer).

Est-ce qu’il/elle constitue pour vous un soutien ou plutôt une barrière ?

Elle est un soutien capital dans cette belle aventure.

Avez-vous des enfants ? Si oui, y a-t-il des interactions sur les thèmes que vous abordez dans vos lectures ?

Nous avons deux enfants de 7 et 11 ans. Nous sommes une famille de livrovaures, donc oui, nous échangeons souvent sur ce que nous lisons. En tant qu’enseignantes, nous sommes passionnées de littérature jeunesse, c’est un grand bonheur de partager cela en famille.

Dernière question, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer dans un projet d’écriture ?

De s’écouter, d’aller puiser au fond de son âme et de persévérer.

Quelle est votre actualité littéraire à venir ?

Sortie d’ « un autre monde » le 16 octobre, un roman de SF co-écrit avec Carole A.Destresse et sortie de « The last twister »,  une romance pure courant du mois de novembre.

Où pouvons-nous vous suivre ?

Sur ma page facebook Alexia DAMYL ou instagram 😉