Synopsis:
Gray Tomlinson est un omega. Il est convaincu qu’il restera toute sa vie non accouplé. Dans la trentaine, il n’a encore été revendiqué par personne et, sans perspectives, il vit confiné le quartier Omega, où il est certain de finir par mourir seul.
Lorsque son frère aîné, Silver, et son alpha perdent la vie dans un tragique accident, les neveux de Gray intègrent son petit monde isolé. Sans alpha, il sait qu’il a peu de moyens pour subvenir aux besoins des garçons. Le seul choix qu’il peut tolérer est d’offrir ses services en tant qu’omega de substitution.
À l’instant où il rencontre Jamie, un omega stérile désespéré à l’idée d’avoir un enfant, il ressent un lien comme jamais il n’en a ressenti auparavant. C’est le coup de foudre fraternel au premier regard, et Gray décide que Jamie est le bon, acceptant de porter son enfant, conçu avec son alpha, Rohan.
Lorsque les circonstances changent, Gray doit faire face à de nouveaux défis, une nouvelle amitié et une bataille pour la vie qui grandit en lui. Après tout, peut-être qu’il y a un alpha pour lui quelque part…
Mon avis:
Voici une omégaverse quelque peu différente de celles que j’ai eu l’opportunité de lire jusqu’alors. Ici, rien n’est rose, bien au contraire. L’auteur met en avant un tout autre sujet : le deuil, la perte d’un être cher, en l’occurrence un parent. Le sujet est sublimement bien traité. On découvre le parcours de Gray, cet oncle complètement dépassé par la situation qui décide de faire tout ce qui en est son pouvoir pour mettre à l’abri ses neveux du besoin. C’est, dans ce contexte, un réel don de soi, mais aussi une remise en question sur ses choix.
Y est aussi abordée la question d’un « porteur d’enfant », pour un couple qui ne peut enfanter. Certes c’est une omégaverse, mais on peut très bien transposer cette histoire à notre quotidien : celui d’un couple dont la femme est stérile ou pour un couple homosexuel en recherche d’une mère porteuse. L’auteur met en avant toutes les questions, tous les cheminements amenant à une telle décision.
On s’aperçoit que cela soit pour un couple ou pour le « porteur » ce choix n’est en rien évident et a quelque soit les choix, une incidence sur ces personnes. Que le lien entre le couple et le « porteur d’enfant » n’est pas qu’une transaction mais quelque chose de plus intime et tendre. Que la société les juge trop facilement pour une décision qui ne regarde que les protagonistes. En clair, une sublime histoire de seconde chance, celle de faire un choix, l’opportunité de réaliser un souhait. Faire acte d’un don de soi et célébré la vie. Un sujet d’actualité.
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Série: Auto édition |