L’amour au parfum de ghetto par Marie-Paule Dunant

Synopsis:

Alex Newton est un jeune médecin fraîchement diplômé qui décide d’installer son cabinet à Harlem, un des ghettos de New York. Si la clientèle se fait rare, c’est du fait que les gens n’ont pas les moyens de se faire soigner et que la terreur règne en maître. Sans compter qu’on n’a jamais vu que les seuls blancs qui y viennent sont les Arañas, un gang hispanique. Il va devoir faire lui-même les premiers pas pour aider la population nécessiteuse. Un soir, alors qu’il termine ses consultations, il fait la rencontre d’Aaron, le numéro 2 du gang des Black Dragon. Entre eux va naître un étrange manège de tension et de provocation. Lequel des deux baissera les armes et ouvrira son cœur ?

 

Mon avis:

Harlem, 1990, un « blanc » décide de s’implanter dans ce quartier d’Afro-Américain pour aider son prochain. Tout peut se résumer à cela.

Nous faisons la connaissance d’Alex Newton, une jeune médecin qui, une fois diplômé, a désiré contre l’avis de son entourage et sa classe sociale de pratiquer son métier auprès de ceux qui en ont le plus besoin : les opprimés et les nécessiteux.

Le prologue nous plonge dans cette Amérique ségrégationniste. Les descriptions poussées ne font qu’accroître un peu plus ce paradoxe face à ce choc des cultures. L’auteure nous immerge totalement dans ce Harlem appauvri et délaissé. De ce fait, on se prend à s’imaginer aux côtés de ce jeune homme, qui devient malgré lui, un paria dans sa nouvelle communauté, ce qui amplifie la romance entre ces deux hommes en apparence aux antipodes.

Car Aaron est loin d’être le gendre idéal auquel Alex a été habitué à fréquenter en privé comme dans son internat. Aaron, un des membres des blacks dragon a une réputation sulfureuse qu’il aime étaler pour assoir son pouvoir.

Entre eux tout n’est que paradoxe. Enfin, c’est ce qu’on nous laisse à penser, car au final, il y a bien plus de choses qui les réuni qu’en apparence…

Il y a une volonté de l’auteure de ne pas mettre en avant un cliché, mais un paradoxe sociétal. Voilà pourquoi ce roman est très bien mené. Il peut s’adapter à n’importe quelle époque, car il met en avant ces castes et cette peur de la différence. L auteure apporte des faits concrets et une réflexion poussée sur les rapports entre les gens. Le petit bémol est que la romance prend le pas sur l’Histoire, et ce Harlem des années 90.

La fin a un goût de encore… Donc message à l’auteure: à quand la suite?

 

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Genre: au delà des apparences, bad boys, choc des cultures, drame psychologique, faux semblants, romance, tatouage
Série: Homoromance éditions |