Tome 1 :
Amaury est un jeune homme timide, gentil, entouré par une famille aimante, dont certains membres sont un peu loufoques. Sa rencontre avec Eden va tout bouleverser, ils vont vivre un amour au-delà de tout ce qu’il aurait pu espérer. Mais le destin est capricieux et Amaury va en payer les frais. Qu’est-il prêt à supporter pour grapiller des morceaux de bonheur fou ? Combien de batailles devra t’il mener pour enfin être heureux ? Pourra t’il se reconstruire une fois qu’il aura tout perdu ? Qui sera celui qui l’aidera à continuer ?
Tome 2: Fight to survive
APRES L’HISTOIRE D’ AMAURY DANS WITHOUT YOU, FIGHT TO SURVIVE VA VOUS ENTRAINER DANS CELLE DE SULLIVAN…
Je m’appelle Sullivan, je suis le photographe le plus poissard de New York. Après avoir été trompé par mon ex, j’ai été foudroyé par des yeux bleu lagon qui m’obsèdent. Je suis irrésistiblement attiré par Amaury, mais il est marié à un type adorable, alors que lui est un abruti fini. Aussi beau qu’imbuvable, à chaque fois que je le croise on se saute à la gorge. Pourtant il est là qui me hante, je suis perdu, je l’ai dans la peau, je dois quitter New York, m’éloigner pour l’oublier. Je vais reprendre mon ancien métier de reporter de guerre, partir au bout du monde, et essayer de reconstruire ma vie ailleurs. Je n’imaginais pas que j’allais mettre directement les pieds en enfer. Comment supporter l’indicible, quand il n’y a plus d’espoir ? Quand l’horreur se déchaine, quand les ténèbres menacent de m’engloutir, il ne me reste que ses yeux pour seul espoir.
Mon avis:
Préparez vous, car s’il y a bien une chose que vous devez savoir en débutant cette lecture, c’est que plus que lire, on vit chaque instant, chaque joie chaque peine. On pleure, on espère. Voilà la magie de cette plume: transcender son lecteur. Faire partie de cette histoire, devenir en quelque sorte cet(te) ami(e), ce confident, spectateur impuissant, mais présent à chaque instant. Voilà dans quoi vous vous embarquez. Vous êtes prévenus. Vous ne ressortirez pas indemne.
Beaucoup, moi-même d’ailleurs avons eu le plaisir de lire la première version de Without you. Kaya a bien insisté en précisant qu’elle l’avait retravaillé. Ce que je peux dire, c’est que c’est réussi. J’avais été marqué, mais cette réédition retravaillée est encore plus bouleversante. Tout est amplifié et cela tout au long de ce premier opus. Comme je l’ai dit à Kaya, j’ai été transcendée. Oui c’est un mot fort, mais c’est mon ressenti et c’est assez rare pour le noter. Bravo à elle pour ce travail faramineux.
Tome 1:
Lorsque nous débutons cette histoire, nous faisons la connaissance d’Amaury alors âgé de 32 ans, architecte reconnu dans son loft New Yorkais. En apparence, tout lui réussit, mais cela n’est qu’une apparence… Car Amaury est seul dans ce lieu qui pourtant représente tant de beaux projets passés et à venir… Car il manque l’homme de sa vie, Eden.
Eden, qui deux ans et demi plus tôt va se voir faucher par une voiture et ainsi le condamner. Kaya va alors nous retranscrire cet instant où tout bascule, cet instant où la vie s’arrête et n’est plus. On suit ce couple dans cette lente descente aux enfers. Du choc de l’annonce à ce destin funeste qui les attendait. On ressent ce tiraillement entre espoir et résilience, ce combat auquel chacun doit faire face, pour au final accepter l’inacceptable et profiter de chaque instant offert.
Ce qui est « difficile » c’est cette date, celle où tout s’arrête. Kaya trait avec beaucoup d’humilité l’euthanasie du point de vue de celui qui choisit de partir dignement, mais aussi de l’entourage. Lors de la première partie du roman, nous suivons notre couple et ce travail de deuil par lequel l’un et l’autre va passer tout en ayant en tête cette date ultime. Tout comme eux, on passe par choc déni, colère, tristesse, cette quête de sens illusoire, mais vitale, cette résilience tout en restant dans le déni pour le « après », car sans l’amour de sa vie, il n’y a plus que le néant.
Dans la deuxième partie, nous faisons face à ce que tout le monde appréhende : le déni, la colère, la tristesse aussi. On subit autant qu’Amaury cette descente aux enfers qui commence. Oui, nous revivons une deuxième fois le deuil et cela prend une tout autre dimension à notre lecture.
Troisième partie marque la quête d’un nouveau sens à donner à sa vie, ces essais pour arriver à cette acceptation que oui, la vie continue malgré tout.
Quatrième partie est ce que je nommerais « ce nouveau départ », cette sérénité qui nous transperce. Cette absolue vérité que la vie continue malgré son absence, mais que l’être aimé est toujours là dans un coin de son cœur et veille sur nous.
En finissant cette lecture, on réalise l’importance de ces 4 parties, car à l’image d’Amaury, nous avons, le temps de cette lecture, nous aussi lecteur, vécu, ressenti éprouvé cette perte et tout le travail de deuil qui s’en suit.
Tome 2:
Ce deuxième opus se construit comme le premier. On découvre (enfin le beau et tendre) Sullivan. Tout comme le premier il y a un avant et un après. Cet instant où tout bascule, ce terrible traumatisme où on N est plus, on devient un autre plus fort.
Dans un premier temps on découvre la difficulté d être « l autre » celui qui tombe amoureux d un homme marié puis veuf et enfin d un fantôme. Alors qu’il se résigne, la vie va lui faire affronter le pire côté de l être humain. Sullivan N est plus. Il devient victime puis l ombre de lui même.
La deuxième partie est une double reconstruction : celui de la victime qui doit reprendre à vivre et celui de cet « autre ». Apprendre à vivre avec une personne veuf N a rien d évident ni pour l un ni pour l’autre. C est la la puissance des mots sur des maux. Trouver sa place dans la vie et dans celle que l on se construit avec L être aimé.
Conclusion 😉
Kaya par sa plume nous fait traverser un melting pot d émotions qui s amplifie suite à la lecture du premier. On ne parle pas de couple, d un trouble ou d un polyamour. On parle de famille, d êtres aimés. Elle cible ses mots, de telle façon qu ils ne peuvent que nous percuter. Simple mais tellement commun à chacun. En clair un superbe coup d artifice dans mon cœur et la chair de poule qui ne m a pas quitté tout au long de ma lecture. C est un combo gagnant à mes yeux.
Plus qu’un coup de coeur, un coup de foudre! C’est bien une série sombre qui aborde des sujets sensibles difficiles à manier sans tomber dans le cliché. Et pourtant Kaya C a réussi haut la main ce pari.
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