Synopsis:
Pendant des années, Grant Kessler a fait de la contrebande de marchandises d’un bout du monde à l’autre. Quand les affaires prennent une direction que Grant n’est pas prêt à suivre, il décide de se retirer et, selon les apparences, il s’installe dans une ville perdue au milieu de nulle part, appelée Durstrand. Mais son véritable plan est d’attendre quelques années et de laisser le FBI perdre tout intérêt à son égard, puis de passer à l’autre côte, dont il a toujours rêvé. Atteint d’autisme sévère, Morgan ne peut pas regarder les gens dans les yeux, parle de la gauche pour la droite et a des tics incontrôlables. Pourtant, il a vaincu chaque obstacle que la vie a mis sur son chemin. Et quand Grant Kessler emménage en ville, Morgan ne se montre pas timide en lui faisant savoir à quel point il le veut. Alors que l’attirance est réciproque, Grant repousse Morgan. Comme le reste du monde, il ne peut pas voir au-delà des comportements bizarres de Morgan. Puis Morgan montre à Grant comment la lumière permet de voir, mais le laisse également aveugle. Et une fois que Grant ouvre les yeux, il perd son cœur en faveur de l’énigme que l’homme représente et qui change le cours de sa vie.
Mon avis:
Ce roman est un réel pamphlet sur les stéréotypes et préjugés sur les autistes. On les croient fous, perdus dans leur monde, insensible à ce qui les entourent. Hors, si l’on regarde au delà de leurs tocs, si on prend le temps d’apprendre à les connaitre, on se rend compte qu’ils sont autant humain que nous. Qu’ils peuvent réfléchir, ressentir …
La différence fait peur, les monstres font peur … C’est dans la nature de l’homme de se méfier.
Mais Adrienne WILDER nous montre que cette méfiance devrait être du côté de celui qui se croit « normal », trop sure de lui. Elle arrive en remettre en question l’œil du lecture sur une action en cours: oui, nous l’aurions jugé comme un fou. Mais, et si cela ne cachait pas autre chose? Si c’était nous qui lui faisions peur… Une remarquable remise en question sur notre vision du monde.
Elle nous met aussi face à la réalité de cette maladie appelée Autisme. Cette maladie a différents stades d’un individu à l’autre. Pourtant, Adrienne WILDER ne prend pas la facilité. Morgan est un autiste de niveau sévère. Elle nous met face à nos ignorances, face à cette facilité qu’à la société de rejeter les personnes différentes. Mais aussi, le combat quotidien de ceux qui les aiment, et essaient de les aider pour ne pas qu’ils finissent dans des instituts, qui finissent par être oublié.
Une réelle claque pour celui qui comprend que c’est la lumière qui aveugle le regard des gens. C’est dans l’obscurité que se cache le véritable trésor.
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