Synopsis:
Matthew Fisher aimait être danseur, jusqu’à ce qu’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche mette fin à dix ans de carrière. Sa sœur, amie avec Annabelle Ramsay-Aiken, la fille unique du magnat immobilier Sir James Aiken, lui organise un entretien et l’aide à trouver un nouveau métier : après six mois de formation, Matthew est promu agent immobilier d’Aiken Luxury Lettings. Aujourd’hui, au lieu d’étirements à la barre, il passe ses journées à inspecter les maisons vides londoniennes de ses riches et célèbres locataires.
Perdre sa carrière de danseur a laissé un immense trou dans le cœur de Matthew, et pour le remplir, il crée un blog Tumblr dédié à son fétichisme pour la lingerie. Pour donner à ses followers l’impression qu’il vit une vie enchantée, il décide d’utiliser les propriétés d’A.L.L. comme toile de fond à ses photos érotiques.
L’un de ses followers ayant attiré son attention, une relation D/s longue distance se développe entre eux. Mais lorsque la relation passe soudain d’un fantasme en ligne à la vie réelle… Matthew peut-il réellement se soumettre ?
Mon avis:
Voilà une romance qui aborde une relation quelque peu « différente » de ce que nous avons l’habitude de lire: celle d’une relation BDSM via le Net. On découvre une facette de cette pratique quelque peu différente d’une relation BDSM « classique » mais qui pourtant garde son essence: celle d’un Dominant et d’un soumis et d’une relation basée sur la confiance.
Mais cette relation n’est faite que d’apparences et de luxures. Deux hommes qui n’assument pas leur besoins dans leur vie de tous les jours.
Un soumis fétichiste de lingerie et un Dom qui se découvre sur le tard homosexuel et dominateur… L’un et l’autre pensent combler leurs désirs et besoins mutuels par écran interposés mais peut on les considérer comme un couple « réel »? L’auteure, par ses mots nous fait comprendre que tout n’est que représentation, une satisfaction d’un besoin pour combler une vie morne. Mais on ne peut pas considérer cette « relation » comme telle. Elle engendre de la frustration. Et quand les masques tombent, et que la réalité rattrape les désirs fantasmés par écran interposé, comment réagir face à l’autre? On parle de confiance dans ce genre de pratique mais l’anonymat via le net n’amène en réalité que des questions sans réponses.
L’auteure pointe du doigts ces relations cyber fantasmées. L’anonymat nous permet de repousser nos limites. Mais quand tout devient réel, on déchante, et on ressent de la gêne, de la honte. C’est tout l’enjeu de cette nouvelle, mettre le doigt sur les dangers du net. Toujours garder à l’esprit que les actes ont toujours des conséquences, que cela soit dans une relation ou dans le quotidien.
Petit détail que j’ai énormément apprécié et que je tiens à partager, c’est le sujet du transvestisme. Dans l’esprit général, un homme qui se travestit est, en général montré du doigt. Hors l’auteure nous explique que cette pratique n’a rien de sale ou de provocante. En nous expliquant son origine, on se dit que certains aiment porter de la lingerie fine comme d’autres aime le chocolat. Il n’a rien de choquant, au contraire… une belle leçon de tolérance
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