Synopsis:
Dylan Roberts et Cameron O’Neil étaient des enfants sages. En grandissant, ils ont tout partagé. À quatorze ans, ils étaient plus que des meilleurs amis – ils étaient amoureux. Ils rêvaient de leur avenir, de succès, de mariage… de bonheur. Ils allaient vieillir ensemble.
Mais… « Les enfants sont stupides. »
Quand des circonstances tragiques les ont séparés, Dylan a découvert que la vie n’était pas le conte de fées dont il rêvait. Elle était sombre, difficile, saturée de douleur et de honte. La vie n’était pas faite pour qu’on l’apprécie, on survivait et même ça, c’était un challenge.
Blessé, inutile, répugnant, il ne voyait pas l’utilité de son existence pitoyable…
Jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec le garçon dont il était amoureux.
Prospère, honorable et heureux, Cameron a obtenu l’avenir qu’ils avaient planifié. Il était doué, optimiste, populaire… tout ce que Dylan ne serait jamais. Que se passerait-il si Dylan le laissait revenir dans son monde ? Détruirait-il Cameron en même temps ? Son poison le repousserait-il, comme tout le monde ?
« Tout le monde part. »
« Ils partent ou ils meurent. »
Mais si… si Cameron ne le faisait pas ?
Mon avis:
Un roman qui ne peut que nous marquer, voilà comment définir cette lecture. L’auteure nous plonge dans les ténèbres des drogues et le long chemin de la désintox.
Nous nous retrouvons des deux côtés de cette barrière de ce dialogue : celui d’un drogué qui doit faire face à ses démons, cette échappatoire. On est en immersion totale. Mais l’auteure nous permet de nous mettre aussi du côté du « sauveur », de celui qui veut le sortir de cet engrenage. On ressent toute cette impuissance, les difficultés, les doutes face à cette épreuve qui les attend.
Le point commun à ces deux parcours ? La vulnérabilité de chacun de ces hommes auxquels ont ne peut que s’attacher et c’est ça qui permet au roman de devenir cette lecture coup de poing.
L’auteure nous permet par ses mots, le rythme qu’elle nous impose, de suivre ce combat pour reprendre une vie normale, ce combat contre le manque, la dépendance, et ce, à chaque instant. On en arrive à retenir notre souffle tant tout est incertain. Tout au long de notre lecture, un sentiment nous suit : le doute. Seront-ils capables de s’offrir une seconde chance ? Jusqu’au bout tout est incertain, nous devenons nous aussi vulnérables face à cet ascenseur émotionnel que nous vivons. On espère, on se met en colère, on a envie de hurler… Un melting pot d’émotions qui rend cette lecture tellement prenante. Car rien ne nous est épargné. L’auteure fait un sublime travail sur l’impact d’un tel drame sur les protagonistes principaux, mais aussi sur l’entourage.
Parfois, l’amour ne suffit pas. Il faut apprendre à déléguer. Nous ne sommes pas surhumains. Voilà la morale de cette histoire. Bravo et merci à l’auteure.
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