Synopsis:
Heath Drakefort mène une vie soumise aux exigences paternelles. Il doit remplir trois rôles : le sien et celui des deux disparus dans un accident, sa mère d’origine amérindienne, et son jeune frère.
Emory Chance Downing est le fils unique d’un couple tout aussi exigeant. Dynamique et positif, mais pas naïf, il rencontre Heath dans leur école de commerce privée californienne et ultra sélective. Il lui montre une autre facette de l’existence et s’efforce de le faire sourire de toutes les manières possibles.
Le jour où sa mère les surprend, le couple est séparé. Emory part dans un centre de thérapie. Sous couvert d’aider des personnes riches en difficulté (alcoolisme, dépression), le centre est en réalité une clinique anti-gay clandestine, parfaitement illégale. Des hommes et des femmes adultes y sont retenus contre leur gré et torturés. Le bâtiment et le parc sont surveillés, et le directeur est soutenu par des personnes influentes.
Pour Heath, il n’y a qu’une chose à faire : sortir Emory de cet enfer. On lui donne le nom d’un homme qui a gardé ses réflexes d’agent spécial, mais qui a démissionné du FBI. Un homme qui a la possibilité d’infiltrer les lieux et d’organiser une évasion : Kyle Emerson. Y parviendra-t-il ?
Et s’il y parvient, Emory et Heath peuvent-ils espérer survivre à cette expérience traumatisante et à ces gens puissants qui soutiennent le centre ?
Mon avis:
Voici une lecture au combien éprouvante qui parle d’un sujet brûlant et ENCORE d’actualité partout dans le monde : les thérapies de conversions. Ces thérapies anti-gays où sont envoyés des hommes et des femmes qui n’ont que pour tord d’aimer le mauvais sexe !
Ce n’est pas Emory qui nous présente ce drame mais son compagnon Heath, impuissant face à la folie d’adultes homophobes et de Kyle, celui qui va s’infiltrer volontairement pour sauver Emory.
Ces deux points de vues amplifient encore plus le drame qui se joue sous nos yeux. On ne lit plus, on s’immerge dans l’histoire. On ressent toute cette colère, cette injustice pour ces victimes, cette incompréhension face à ces pratiques barbares et leurs conséquences dramatiques sur leurs « patients ».
Plus qu’une romance, Chris nous propose un pamphlet sur cette société où les « puissants » se prennent pour Dieu. Faire la comparaison entre les camps de concentrations et ces thérapies prend alors tout son sens et est largement justifié.
Une énième lecture qui nous marque, qui nous interroge, une lecture bouleversante… Une pépite, comme toutes celles de cette auteure.
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Série: Auto édition |