La folie de ton amour par Eva TERELLON

Synopsis:

« L’amour tue. » C’est ainsi que s’ouvre ce récit en forme de chronique d’un amour fou. Un amour qui éclot sur les cendres d’un autre, face au deuil, à la dépression et aux drames de la vie. Un amour pour lequel on est prêt à tout, même à se perdre. Lorsqu’Alban, jeune diplômé, s’installe sur la côte normande, louant un petit pavillon qui surplombe la falaise, il s’attend à tout sauf au rire de Cédric. Ce rire l’envoûte, le transporte et le fait basculer en un clin d’oeil, l’enchaînant irrémédiablement à la piquante insolence de son beau voisin. Cédric, lui, a déjà construit sa vie avec l’énigmatique et richissime Dimitri, son ami d’enfance. Un homme perspicace s’il en est et qui ne manque pas de remarquer l’ardente admiration que nourrit Alban. De là naît une bien étrange amitié entre Dimitri et Alban, qui peu à peu trouve sa place aux côtés du couple. Il apprend à connaître Cédric son rire autant que ses failles et ne désire plus que le protéger, quitte à s’effacer pour garantir le bonheur de l’homme qu’il aime. Quand survient le pire, c’est tout naturellement sur lui que s’appuie Cédric. Mais enivré par la confiance que lui témoigne son bel ami, Alban demeure aveugle à la détresse profonde dans laquelle se noie ce dernier. Aveugle à Cédric… et aux dauphins.

 

Mon avis:

La préface résume parfaitement cette histoire. La difficulté d’être celui qui passe après la perte du grand amour, celui qui n’est qu’un substitut. Comme nous le montre l’auteure, l’amour tue. On peut essayer de toutes ses forces, si la personne endeuillée est trop prise dans les abysses de la perte, on ne peut rien faire. On a toujours l’espoir de « guérir » l’être que l’on aime, à tel point qu’on est aveuglé et on ne se rend compte que trop tard de nos songes éveillés. Malgré les apparences, certaines personnes ne sortent jamais de ce deuil…

Cette histoire est renforcée par l’utilisation du « Je » et une narration qui se fait au passé. L’histoire nous est contée alors que les faits se sont déjà produits. L’auteure nous met devant un fait accompli, on ne peut que subir, tout comme son personnage principal, Alban. On ressent ce melting pot d’émotion qu’il vit tout du long de sa relation: le désir, la gêne, l’envie, la détresse, ce sentiment de ne pas être à sa place, d’être un usurpateur. De plus, par sa plume, elle renforce ce sentiment de détresse et d’incompréhension par cette atmosphère sombre et pesante.

Malgré toute cette détresse, l’épilogue est juste sublime. Cette relation avec les dauphins nous apporte une sorte de réconfort et au final, une acceptation des faits. On ne peut pas sauver tout le monde. C’est un fait, une réalité mais l’Homme se relève toujours.

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Genre: amitié / amour, au delà des apparences, deuil
Série: Mix Editions |