Synopsis:
Dans un monde où la moralité populaire entend opposer le bien et le mal, l’Équilibre universel est menacé. Cela a pour conséquences de détruire peu à peu toutes formes de vie. Gaël, un jeune survivant de dix-huit ans va apprendre, à ses dépens, que l’univers est composé d’une palette infinie de couleurs, mais que le blanc et le noir, le bien et le mal ne sont que les facettes d’une même entité…Homme ou femme, faune ou flore, rien ni personne n’est épargné par la Mort. Elle revêtit le visage d’un innocent, le regard d’un prude qui se croyait prêt à se battre. Violente est sa chute quand il découvre la mesure de ses actes. Accompagné d’un individu mystérieux, Gaël devra faire face à ses responsabilités et choisir son combat. Qu’est-il prêt à abandonner ? L’amour des siens, les beaux yeux de Raphaël ? Ou cette force indomptable et glacée ?
Mon avis:
Voici un livre dont on ne se ressort pas indemne, qui nous fait réfléchir, un post apocalypse dans toute sa splendeur. Un titre qui résume à lui seul ce formidable roman.
La couverture et son résumé m’avaient fait de l’œil alors je n’ai pas réfléchi, j’ai plongé dedans. Car oui, c’est une immersion totale.
On découvre Néos, une des villes survivantes de la Grande Guerre… Une description hyper réaliste de survivants… D’hommes, de femmes, d’enfants qui survivent plus qu’ils ne vivent. On ressent ce poids qui pèse sur chaque personnage : celui d’être privé de cette liberté, cette peur qui est omniprésente dans leur quotidien. Dès le départ, on ressent cette hostilité, ce sentiment de désolation, cette mélancolie qui les suit telle une ombre. Et puis il y a ces jeunes, ces rebelles qui ne sont plus des enfants, mais pas encore des adultes. Ces jeunes gens en quête de liberté, cette volonté de sortir de ce carcan qui les étouffe, vivre… Gaël est l’un d’eux. Mais l’ennemi n’est jamais loin. Alors qu’il se pense perdu, Gaël va découvrir sa véritable nature et sa mission. Dans sa quête, Gaël va devoir apprendre à grandir, devoir faire face à des choix et des responsabilités d’adultes. Il va apprendre que certains sacrifices peuvent se justifier. Mais comme tout équilibre, chaque acte à des conséquences… On ressent cet élan d’espoir, un certain réconfort qui est contre balancé par les regrets et la peur de l’inconnu. En effet, les apparences sont trompeuses. Un don peut être porteur d’espoir ou de désespoir et devenir une malédiction.
Tout dans les interactions entre les personnages, les rebondissements, l’histoire en elle-même en fait, est en quête de cet Équilibre… Ce roman est véhiculé tout du long par ce lien fragile parfois et pourtant essentiel: celui de l’amour.
L’auteure ne nous épargne rien : la peur, l’angoisse, la tristesse, l’amour et le don de soi… On grandit en même temps que Gaël, on devient mature, on s’affranchit. L’on comprend que la vanité de l’Homme est le fléau qui entraîne le monde et sa beauté vers le néant.
En clair, un énorme merci à l’auteure de ce cadeau et un livre que je vous recommande ! Un coup de cœur !
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