Synopsis:
Les ordres du MA1 Iskander Ayhan sont simples : escorter le fils de l’Amiral Dalton en tant que garde du corps en civil, pendant ses cours universitaires. C’est tellement typique : un officier de haut rang abusant des ressources de la Marine pour une protection inutile qui ne sert qu’à étaler son pouvoir. Mais avant peu de temps, Iskander se rend compte qu’il n’est pas vraiment là pour protéger le jeune homme d’un harcèlement bénin de la part de camarades homophobes.
Derrière les piercings, l’eyeliner et le mauvais caractère, Troy Dalton cache quelque chose. Il a peur, et même s’il n’est pas certain qu’un garde du corps armé suffira à le protéger, il ne peut pas risquer de révéler la vérité.
Lentement, Iskander gagne la confiance de Troy et les murs commencent à tomber, mais en un rien de temps, les deux hommes se rapprochent beaucoup trop… et soudain, Iskander attire plus de danger encore sur l’homme qu’il a juré d’aider.
Désormais, il ne sait plus comment protéger Troy : en restant à ses côtés ou s’éloignant le plus loin possible.
Mon avis:
Iskander, ancien policier militaire dans les marines est aujourd’hui dans la protection rapprochée. Troy, lui, est le stéréotype même d’un fils d’un riche et gradé militaire… Tout en arrogance. Deux êtres aux antipodes l’un de l’autre.
Alors que, ce qui au départ n’est qu’une menace prise avec légèreté va devenir quelque chose de beaucoup plus complexe, Iskander va voir au-delà des apparences et découvrir que son jeune protégé n’est pas celui qu’il prétend être. Troy est un jeune qui se camoufle sous un déguisement pour cacher un mal être plus profond et dangereux. La question est de quoi ou de qui.
Tout comme Iskander, le lecteur s’aperçoit que cette image de jeune adulte « je-m’en-foutiste » n’est que la partie émergée de l’iceberg. Tel un animal sauvage, il va falloir apprivoiser ce jeune homme terrorisé. La relation entre les deux hommes prend son temps. On passe par différentes étapes pour arriver à une relation de confiance, de partage. Il n’est pas évident de montrer notre vulnérabilité avec ses peurs et ses doutes. Et pourtant, L.A WITT trouve les bons mots pour poser des mots sur ces maux.
Elle aborde aussi un sujet très complexe dans les relations amoureuses : celle de la différence d’âge. D’un côté on a le privilège de la jeunesse, de la fougue, celle des rêves et de l’autre celle de l’expérience et des responsabilités. Et cela devient encore plus complexe quand la relation se créée alors qu’elle démarre sur une collaboration professionnelle. On ressent le poids de la culpabilité face à ces désirs, mais aussi à ce danger qui plane au-dessus d’eux. Ce sentiment est amplifié par l’utilisation de ce « Je ». Iskander se dévoile à nous ce qui rend la lecture intime… On ressent de la compassion pour lui, mais aussi pour Troy.
En clair, de mon avis personnel, l’une des meilleures romances de cette grande auteure.
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