Synopsis :
Rasmus quitte enfin la Suède profonde pour Stockholm où il va pouvoir être lui-même et ne plus se faire traiter de pédé mais l’être vraiment. Benjamin vit dans les préceptes et le prosélytisme inculqué par ses parents. Sa conviction vacille le jour où Paul, qu’il est venu démarcher, l’accueille avec simplicité et bienveillance, et lui lance « Tu le sais, au moins, que tu es homosexuel ? » Rasmus et Benjamin vont s’aimer, et l’un d’eux va mourir, comme tant d’autres. Ils étaient pleins de vie, une bande d’amis qui s’étaient choisis comme famille. Ils commençaient à être libres lorsque les premiers malades séropositifs au VIH furent condamnés à l’isolement. Pour la première fois en France, LE roman suédois sur les années sida, une épidémie mortelle inconnue, face à la quelle toutes les politiques sociales ou sanitaires échouèrent.
Mon avis :
ATTENTION !
Je préfère vous prévenir dès à présent, cette histoire est un énorme coup de cœur, mais très éprouvant à lire !
Bien que cela soit un pavé qui est écrit en petits caractères, je n’ai pas pu détacher mes yeux du livre. L’auteur nous immerge dans les débuts des années SIDA dans un pays très peu abordé dans la littérature, la Suède.
Le titre en lui même annonce la couleur. Nous alternons entre présent et souvenirs passé ce qui amplifie nos appréhensions sur les moments présents. Il se compose de trois parties : l’amour, la maladie et la mort avec une touche de religion. L’auteur prend cette liberté de ne rien censurer. On découvre le sort des homosexuels à cette époque sans pour autant tomber dans le mélo dramatique.
On se retrouve à avoir les larmes aux yeux, le cœur qui se serre pour ces personnages auquel nous nous attachons très rapidement. Rien ne nous est épargné. C’est une tragédie magnifiquement abordée que je ne peux que vous recommander, une leçon d’histoire qui mérite d’être lue.
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Série: Gaïa Éditions |