Un nouveau papa pour Noël par Marie-Paule Dunant

Synopsis:

Jamais au grand jamais, Sébastien, jeune homme de 26 ans en situation précaire ne pensait se retrouver à trois cents kilomètres de chez lui pour un job en pleine montagne. La cerise sur le gâteau pour lui est de découvrir que son patron, Kévin, est plutôt beau gosse. Lui qui n’arrive jamais à garder un boulot plus de quarante-huit heures, va pourtant devoir faire tout ce qu’il peut pour s’intégrer dans cet établissement. Que faire pour travailler sans s’emporter au moindre ordre ? Et comment résister à sa résolution de ne pas tomber amoureux de son patron ?

Mon avis:

Marie- Paule nous offre par cette romance une véritable bouffée d’oxygène. Bien qu’elle se passe dans la période des fêtes de fin d’année, la magie de Noël est présente sans pour autant prendre le pas sur l’histoire. Dans ce cadre enchanteur d’une auberge nichée aux cœurs des Vosges, nous faisons la connaissance d’hommes en totale opposition et pourtant…

Kévin est un trentenaire qui a beaucoup de responsabilités. Il est le propriétaire et en charge de la bonne tenue de sa ferme auberge en plus de la garde de sa fille de trois ans qui était imprévue, tout cela avant l’arrivée des vacanciers. Il se retrouve donc dans un besoin de main-d’œuvre pour le seconder. Il pensait avoir trouvé un candidat prometteur en la personne de Sébastien. Il est loin de s’imaginer ce qui l’attend. Sébastien est à l’exact opposé de Kévin. Âgé de vingt-six ans, il est paresseux, fêtard, rebelle.

Oui en apparence, ces deux hommes ne sont pas faits pour s’entendre. Mais les apparences sont trompeuses. Le grand méchant Kévin à l’apparence froide et rustre cache en réalité un homme tendre, mais méfiant. Sébastien, lui n’est pas aussi angélique que son apparence laisse paraître. Bien au contraire, il garde un côté viril qu’il assume. Ces deux hommes vont devoir mettre de l’eau dans leur vin pour pouvoir faire perdurer leur collaboration. Mais c’est sans compter cette attirance réciproque. Le tour de force de cette romance est le couple. Bien que la romance se déroule sur une courte période, l’auteure prend son temps pour laisser ces deux mâles s’apprivoiser. Vivre en huis clos amène ce sentiment d’intimé sans pour autant se sentir étouffé. Les rebondissements prennent peu à peu de l’ampleur et accompagnent cette relation naissante. La participation d’Emma amène cette douceur qui contre-balance avec toute cette testostérone. On ne lit plus, on s’immerge et devenons spectateurs / spectatrices de leur rapprochement. On s’immerge dans l’histoire, nous mettant dans la peau de ses clients de passages. On ne peut que s’attendrir devant ce joli tableau de famille en devenir. Oui, c’est une romance doudou que l’on prend plaisir à lire. Je ne peux que vous la recommander.

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Genre: au delà des apparences, choc des cultures, faux semblants, homoparentalité, métier
Série: Homoromance éditions |

Série Without You par KAYA C.

 Tome 1 : Without you

Amaury est un jeune homme timide, gentil, entouré par une famille aimante, dont certains membres sont un peu loufoques. Sa rencontre avec Eden va tout bouleverser, ils vont vivre un amour au-delà de tout ce qu’il aurait pu espérer. Mais le destin est capricieux et Amaury va en payer les frais. Qu’est-il prêt à supporter pour grapiller des morceaux de bonheur fou ? Combien de batailles devra t’il mener pour enfin être heureux ? Pourra t’il se reconstruire une fois qu’il aura tout perdu ? Qui sera celui qui l’aidera à continuer ?

 

Tome 2: Fight to survive

APRES L’HISTOIRE D’ AMAURY DANS WITHOUT YOU, FIGHT TO SURVIVE VA VOUS ENTRAINER DANS CELLE DE SULLIVAN…
Je m’appelle Sullivan, je suis le photographe le plus poissard de New York. Après avoir été trompé par mon ex, j’ai été foudroyé par des yeux bleu lagon qui m’obsèdent. Je suis irrésistiblement attiré par Amaury, mais il est marié à un type adorable, alors que lui est un abruti fini. Aussi beau qu’imbuvable, à chaque fois que je le croise on se saute à la gorge. Pourtant il est là qui me hante, je suis perdu, je l’ai dans la peau, je dois quitter New York, m’éloigner pour l’oublier. Je vais reprendre mon ancien métier de reporter de guerre, partir au bout du monde, et essayer de reconstruire ma vie ailleurs. Je n’imaginais pas que j’allais mettre directement les pieds en enfer. Comment supporter l’indicible, quand il n’y a plus d’espoir ? Quand l’horreur se déchaine, quand les ténèbres menacent de m’engloutir, il ne me reste que ses yeux pour seul espoir.

 

Mon avis: 

Préparez vous, car s’il y a bien une chose que vous devez savoir en débutant cette lecture, c’est que plus que lire, on vit chaque instant, chaque joie chaque peine. On pleure, on espère. Voilà la magie de cette plume: transcender son lecteur. Faire partie de cette histoire, devenir en quelque sorte cet(te) ami(e), ce confident, spectateur impuissant, mais présent à chaque instant. Voilà dans quoi vous vous embarquez. Vous êtes prévenus. Vous ne ressortirez pas indemne.

Beaucoup, moi-même d’ailleurs avons eu le plaisir de lire la première version de Without you. Kaya a bien insisté en précisant qu’elle l’avait retravaillé. Ce que je peux dire, c’est que c’est réussi. J’avais été marqué, mais cette réédition retravaillée est encore plus bouleversante. Tout est amplifié et cela tout au long de ce premier opus. Comme je l’ai dit à Kaya, j’ai été transcendée. Oui c’est un mot fort, mais c’est mon ressenti et c’est assez rare pour le noter.  Bravo à elle pour ce travail faramineux.

Tome 1:

Lorsque nous débutons cette histoire, nous faisons la connaissance d’Amaury alors âgé de 32 ans, architecte reconnu dans son loft New Yorkais. En apparence, tout lui réussit, mais cela n’est qu’une apparence… Car Amaury est seul dans ce lieu qui pourtant représente tant de beaux projets passés et à venir… Car il manque l’homme de sa vie, Eden.

Eden, qui deux ans et demi plus tôt va se voir faucher par une voiture et ainsi le condamner. Kaya va alors nous retranscrire cet instant où tout bascule, cet instant où la vie s’arrête et n’est plus. On suit ce couple dans cette lente descente aux enfers. Du choc de l’annonce à ce destin funeste qui les attendait. On ressent ce tiraillement entre espoir et résilience, ce combat auquel chacun doit faire face, pour au final accepter l’inacceptable et profiter de chaque instant offert.

Ce qui est « difficile » c’est cette date, celle où tout s’arrête. Kaya trait avec beaucoup d’humilité l’euthanasie du point de vue de celui qui choisit de partir dignement, mais aussi de l’entourage. Lors de la première partie du roman, nous suivons notre couple et ce travail de deuil par lequel l’un et l’autre va passer tout en ayant en tête cette date ultime. Tout comme eux, on passe par choc déni, colère, tristesse, cette quête de sens illusoire, mais vitale, cette résilience tout en restant dans le déni pour le « après », car sans l’amour de sa vie, il n’y a plus que le néant.

Dans la deuxième partie, nous faisons face à ce que tout le monde appréhende : le déni, la colère, la tristesse aussi. On subit autant qu’Amaury cette descente aux enfers qui commence. Oui, nous revivons une deuxième fois le deuil et cela prend une tout autre dimension à notre lecture.

Troisième partie marque la quête d’un nouveau sens à donner à sa vie, ces essais pour arriver à cette acceptation que oui, la vie continue malgré tout.

Quatrième partie est ce que je nommerais « ce nouveau départ », cette sérénité qui nous transperce. Cette absolue vérité que la vie continue malgré son absence, mais que l’être aimé est toujours là dans un coin de son cœur et veille sur nous.

En finissant cette lecture, on réalise l’importance de ces 4 parties, car à l’image d’Amaury, nous avons, le temps de cette lecture, nous aussi lecteur, vécu, ressenti éprouvé cette perte et tout le travail de deuil qui s’en suit.

 

Tome 2:

Ce deuxième opus se construit comme le premier. On découvre (enfin le beau et tendre) Sullivan. Tout comme le premier il y a un avant et un après. Cet instant où tout bascule, ce terrible traumatisme où on N est plus, on devient un autre plus fort.

Dans un premier temps on découvre la difficulté d être « l autre » celui qui tombe amoureux d un homme marié puis veuf et enfin d un fantôme. Alors qu’il se résigne, la vie va lui faire affronter le pire côté de l être humain. Sullivan N est plus. Il devient victime puis l ombre de lui même.
La deuxième partie est une double reconstruction : celui de la victime qui doit reprendre à vivre et celui de cet « autre ». Apprendre à vivre avec une personne veuf N a rien d évident ni pour l un ni pour l’autre. C est la la puissance des mots sur des maux. Trouver sa place dans la vie et dans celle que l on se construit avec L être aimé.

Conclusion 😉

Kaya par sa plume nous fait traverser un melting pot d émotions qui s amplifie suite à la lecture du premier. On ne parle pas de couple, d un trouble ou d un polyamour. On parle de famille, d êtres aimés. Elle cible ses mots, de telle façon qu ils ne peuvent que nous percuter. Simple mais tellement commun à chacun. En clair un superbe coup d artifice dans mon cœur et la chair de poule qui ne m a pas quitté tout au long de ma lecture. C est un combo gagnant à mes yeux.

Plus qu’un coup de coeur, un coup de foudre! C’est bien une série sombre qui aborde des sujets sensibles difficiles à manier sans tomber dans le cliché. Et pourtant Kaya C a réussi haut la main ce pari.

 

 

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Genre: au delà des apparences, deuil, drame psychologique, faux semblants, handicap, Le temps des choix, romance, seconde chance, tatouage, traumatismes du passé
Série: Homoromance éditions |

Crochecoeur par Merida Reinhart

Synopsis:

Orion Willsprit est serrurier et crocheteur à ses heures perdues. Travaillant surtout pour la communauté magique sous l’égide du Gardien — le grand sorcier de la ville — il fait tout pour conserver le secret des créatures surnaturelles et celui sur ses pouvoirs. Du moins, c’était le cas jusqu’à ce qu’un inspecteur, pince-sans-rire et d’humeur hasardeuse, ne débarque pour résoudre une série de meurtres macabres, liés aux contes de fées. La coïncidence est trop grande. Maurice, Robin et Vald ne seront pas de trop pour soutenir Orion face à cet inspecteur — qui n’hésite pas à le faire chanter — et au détraqué qui terrorise la ville. Le spin-off de Crocs et magie vous emmène au pays des contes. Êtes-vous prêts à vous faire envoûter ?

 

Mon avis:

Il est important de rappeler que Crochecoeur est le spin off de Crocs et Magie. Pourquoi ce rappel ? Tout simplement parce que nous retrouvons Robin et Vlad, ainsi que d’autres personnages avec qui nous avons déjà vécu une sacrée aventure.

Mérida nous offre une double dose de plaisir, car non contente de nous délivrer cette suite, elle nous offre une nouvelle et quelle nouvelle ! Comme je l’ai précisé précédemment, ce spin off est une continuité de Crocs et Magie. La nouvelle concerne Vlad et Robin. Elle pourrait paraître anodine et pourtant, elle nous offre un détail qui aura son importance pour la suite… Sous des airs de nouvelle de Noël, l’auteure fait un joli clin d’œil à Charles Dickens.

À présent, parlons du fameux spin off. Tout comme Crocs et Magie, nous restons dans cet univers d’Urban Fantasy. Nous faisons la connaissance d’Orion, un serrurier, mais pas que… qui va se voir devoir coopérer avec la police sur une série de crimes.

Comme pour Vlad et Robin, l’auteure met en avant non pas la romance, mais l’action. Alors que le premier opus était plus tourné sur une quête d’identité sur sa véritable nature, cette fois-ci, l’auteure nous offre une véritable enquête policière excellemment bien menée. On en vient à réfléchir en même temps que nos enquêteurs. Voilà le signe d’une lecture addictive.

Concernant la romance, car ne l’oublions pas, il y en a une. L’auteure joue habilement avec ses personnages. En effet, elle met l’action devant la romance. C’est ce que l’on nomme un « slow burn»: la relation se met en place tranquillement. Cela peut nous faire tiquer. Mais en gardant à l’esprit cette donnée, tout prend un sens et renforce davantage l’histoire. Tout prend alors un sens. Tel un puzzle que l’on assemble, ce rythme « lent » de la romance donne plus de corps à l’intrigue principale.

En clair, j’ai adoré. Mettre en avant un nouveau personnage tout en gardant un lien avec ceux auxquels nous nous étions attachés dans le tome précédent est très plaisant. De plus, proposer une intrigue toujours aussi soutenue, mais dans une autre thématique amène le lecteur à rentrer dans la peau des personnages. De ce fait, on ne lit plus, on vit l’histoire.

En clair, je ne peux que vous encourager à le lire à votre tour et entrevoir vos dons de détectives.

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Genre: au delà des apparences, choc des cultures, drame psychologique, faux semblants, Le temps des choix, traumatismes du passé, URBAN FANTASY
Série: Homoromance éditions |

Once Upon a Time par Emy BLOOM

Synopsis:

Samuel se pense comblé par sa vie. À trente-deux ans, il est le gérant de sa propre société, est en couple depuis cinq ans avec un homme qui a les mêmes ambitions que lui, une famille aimante et présente… Oui, tout lui réussit.
Mais la naissance de sa nièce va tout remettre en question. Il va se rendre compte que derrière cette apparente réussite, sa vie est vide de sens… Il comprend qu’il lui manque quelque chose d’essentiel.
Il va alors décider de partir en quête de ce trésor tant désiré, ce besoin devenu viscéral : celui d’être papa. Et va se voir confronter à de multiples péripéties…

Once Upon a time est un conte, celui d’un chevalier parti en quête. Mais plus encore, c’est une déclaration d’amour d’un père à son enfant.

 

L’avis de Rose Taylor:

Etant l’auteure de ce roman, j’ai, avec l’accord de Rose, chroniqueuse du blog M/Meninbooks, que je remercie une fois de plus, souhaité vous donner un avis professionnel et impartial. Voici son retour de lecture.

Samuel a tout dans la vie pour être comblé. Une entreprise dont il est le patron et qui fonctionne bien, un compagnon qui bosse autant que lui et avec qui il a des liens de tendresse indéniables. Pour lui, tout est en place, il assume sa sexualité au grand jour , sa famille est là toujours présente pour lui. Tout semble aller très bien.

Jusqu’au jour où débarque dans sa vie, une nièce. Sa sœur et son beau-frère accueille une jolie poupée qui va bouleverser la vision de la vie de Samuel. Lui ouvrir les yeux. Lui qui croyait être comblé va se rendre compte que finalement non. Il a un désir d’amour, de mari mais aussi et surtout d’enfant.

Bien des facteurs vont se mettre en travers de la quête qu’il décide de faire. Un voyage au cœur des organisations nationales et internationales pour l’adoption, la procréation assistée, tout un chemin semé d’embûches…. Sa vie personnelle s’en trouve bouleversée, un conjoint qui ne veut pas d’enfant, une situation qui est très chronophage vont forcer Samuel à reprendre le contrôle de son quotidien.

Son chemin de vie et de croix va apporter à Samuel bien plus qu’il ne le pensait lorsqu’il l’a débuté. Il va devoir affronter plus que la bureaucratie, les idées rétrogrades bien ancrées, pour réaliser son rêve. Petit à petit, son avenir va se mettre en place, brique par brique, ses rêves, son idéal vont se rejoindre et lui promettre l’avenir qu’il souhaite ardemment.

Pour ce roman, l’auteure nous embarque avec elle dans les méandres de la GPA, de la PMA. Plus qu’un roman, c’est presque un documentaire romancé sur toutes le démarches qu’il est nécessaire de faire pour avoir la chance, la joie d’avoir un enfant. Un vrai parcours du combattant. Ce dernier se corsant vraiment quand vous êtes homosexuel et célibataire. Il ouvre les yeux sur les injustices dont est rempli le monde. Si dans la vie, la plupart des gens peuvent avoir des enfants naturellement, ils ne sont pas forcément aptes à les élever correctement. Par contre, pour l’adoption, les PMA/GPA, des contrôles parentaux sont drastiques, à la limite même de l’intrusion, laissant peu de place aux vrais désirs d’enfant.

Bien que le roman soit un livre d’amour sous toutes ses formes, c’est aussi un plaidoyer sur la parentalité. Toutes les procédures sont lourdement légiférées, onéreuses et longues. Cela rend pour les couples, comme pour les parents célibataires, les chances d’aboutir au bonheur d’être parents quasiment infimes .

Malgré tout ce cheminement très précis, bien décrit, l’histoire reste celle de Samuel. Il finit par trouver son bonheur, un équilibre de vie qu’il souhaitait, une vie épanouissante et heureuse. Un chouette moment de lecture voir presque plus pour les personnes qui seraient dans ce cas de figure. Finalement, un accouchement voir deux par voie basse n’est pas si douloureux que ça.

Rose Taylor

 Notons qu’un spin off sortira en mai 2022.

 

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Genre: au delà des apparences, choc des cultures, homoparentalité, Le temps des choix
Série: Homoromance éditions |

L’amour au parfum de ghetto par Marie-Paule Dunant

Synopsis:

Alex Newton est un jeune médecin fraîchement diplômé qui décide d’installer son cabinet à Harlem, un des ghettos de New York. Si la clientèle se fait rare, c’est du fait que les gens n’ont pas les moyens de se faire soigner et que la terreur règne en maître. Sans compter qu’on n’a jamais vu que les seuls blancs qui y viennent sont les Arañas, un gang hispanique. Il va devoir faire lui-même les premiers pas pour aider la population nécessiteuse. Un soir, alors qu’il termine ses consultations, il fait la rencontre d’Aaron, le numéro 2 du gang des Black Dragon. Entre eux va naître un étrange manège de tension et de provocation. Lequel des deux baissera les armes et ouvrira son cœur ?

 

Mon avis:

Harlem, 1990, un « blanc » décide de s’implanter dans ce quartier d’Afro-Américain pour aider son prochain. Tout peut se résumer à cela.

Nous faisons la connaissance d’Alex Newton, une jeune médecin qui, une fois diplômé, a désiré contre l’avis de son entourage et sa classe sociale de pratiquer son métier auprès de ceux qui en ont le plus besoin : les opprimés et les nécessiteux.

Le prologue nous plonge dans cette Amérique ségrégationniste. Les descriptions poussées ne font qu’accroître un peu plus ce paradoxe face à ce choc des cultures. L’auteure nous immerge totalement dans ce Harlem appauvri et délaissé. De ce fait, on se prend à s’imaginer aux côtés de ce jeune homme, qui devient malgré lui, un paria dans sa nouvelle communauté, ce qui amplifie la romance entre ces deux hommes en apparence aux antipodes.

Car Aaron est loin d’être le gendre idéal auquel Alex a été habitué à fréquenter en privé comme dans son internat. Aaron, un des membres des blacks dragon a une réputation sulfureuse qu’il aime étaler pour assoir son pouvoir.

Entre eux tout n’est que paradoxe. Enfin, c’est ce qu’on nous laisse à penser, car au final, il y a bien plus de choses qui les réuni qu’en apparence…

Il y a une volonté de l’auteure de ne pas mettre en avant un cliché, mais un paradoxe sociétal. Voilà pourquoi ce roman est très bien mené. Il peut s’adapter à n’importe quelle époque, car il met en avant ces castes et cette peur de la différence. L auteure apporte des faits concrets et une réflexion poussée sur les rapports entre les gens. Le petit bémol est que la romance prend le pas sur l’Histoire, et ce Harlem des années 90.

La fin a un goût de encore… Donc message à l’auteure: à quand la suite?

 

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Genre: au delà des apparences, bad boys, choc des cultures, drame psychologique, faux semblants, romance, tatouage
Série: Homoromance éditions |

Wake up beauties: Roman lesbien par Alexia Damyl, Rachel Muratati

Synopsis:

Il était une fois une petite fille qui portait le doux nom de Thalie. Lors de son baptême, l’une de ses tantes lança une terrible prophétie : Au jour de ses seize ans, la piqûre d’un dard la ferait tomber dans un profond sommeil qui ne pourrait être vaincu que par l’amour véritable.

Il était une autre fois une petite fille répondant au prénom de Philippine. Issue d’une union forcée visant à rassembler deux fortunes, le sort voulait qu’elle se rebelle pour ne pas tomber dans la malédiction familiale de l’argent avant tout.

Deux princesses, deux égales, réunies par une magie d’un autre temps. Deux destins sombres qui devaient se retrouver en dépit des ronces entravant leur chemin…

 

Mon avis:

Vous l’aurez compris, les auteures nous proposent une revisite du conte de la Belle au bois dormant, mais en version Dark Romance. D’un revers de main, elles nous font oublier tous les codes des contes de notre enfance et nous offrent un conte revisité où les apparences sont à la hauteur de la noirceur de ce livre…

Alexia et Rachel nous présentent le destin de deux héroïnes, que tout oppose, en apparence.

D’une enfance miséricordieuse sentimentalement, les deux héroïnes vont connaître les désillusions, des trahisons et la déchéance avant de trouver cette main tendue vers l’absolution. Ces deux beautés endormies vont enfin se réveiller pour devenir des femmes accomplies, en accord avec ce qu’elles ont toujours voulu être : aimées et respectées.

De fantômes, elles deviendront lumière. Leurs chemins seront longs et semés d’embûches. Rien ne leurs seront épargnés et pourtant, elles auront droit leur conte de fées.

En clair, un coup au cœur pour ce roman que je ne peux que vous recommander.

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Genre: au delà des apparences, contes et légendes, drame psychologique, seconde chance, survivants, traumatismes du passé
Série: Homoromance éditions |

Halcyon Days, ou l’illusion d’un Songe par Rudy Gestin

Synopsis:

Au hasard d’une rencontre, Mathieux va découvrir l’amour inconditionnel, passionné : Marc. Cet homme, qui va l’accompagner pendant ces années où il grandit et mûrit, apprendra lui aussi à abaisser ses barrières. Mais Marc n’est pas seul, il est père de famille, un fils adolescent, Lucas, un fils qu’il aura élevé toutes ces années sans la présence maternelle. Pourtant tous ces points ne sont que de simples détails comparés au tragique qui surgit. Une vie modifiée à jamais, où la résilience et la reconstruction prendront tout leur sens, et dans laquelle cet ami de toujours, Axel, tiendra cette place légitime et essentielle.
La vie est ainsi faite de rencontres. Certaines passent sans laisser de traces, d’autres vous transforment, vous transportent. La vie de Mathieux ressemble à tant d’autres, elle est faite de possibles, de lenteurs, de doutes et d’espoirs. Pourtant elle est tout autant accidentée et incertaine.

 

Mon avis:

La quatrième de couverture est assez explicite, inutile donc de résumer cette histoire au risque de spolier. Je vais donc vous faire part de mon ressenti. Et quel ressenti.

Nous ressortons de cette lecture, littéralement chamboulée. Rudy nous offre non pas une romance classique entre deux protagonistes, mais une histoire d’amour entre quatre hommes, liés par des sentiments forts et pourtant bien différents.

Voilà le thème principal de cette histoire : un simple nom, « amour », mais qui se conjugue au pluriel : l’amour filial, amical, sentimental… Tous les ingrédients sont présents pour nous apporter ce sentiment d’attachement à notre tour. Ce qui marque c’est cette volonté de l’auteur de mettre nos conventions sociales et autres conformismes de côté.

Voilà le véritable noyau de cette histoire : la tolérance, l’acceptation de soi, mais aussi la réalité de la vie : ces joies et ces désillusions, ses espoirs et ces résiliences aussi. Vous l’aurez compris, ce roman est un panel de sentiments forts, de remise en question aussi. Une lecture à l’image de la plume de l’auteur : addictive.

 

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Genre: amitié / amour, au delà des apparences, drame psychologique, Le temps des choix, romance
Série: Homoromance éditions |

Âmes sœurs en escale par Mathieu Bonneau

Synopsis:

C’est par la mort d’une personne, qui leur est chère, qu’Antoine et Laurent seront forcés de découvrir ce qu’ils ont dans le ventre, qui ils sont réellement à travers cette épreuve difficile de la vie. Le deuil qu’ils entameront, chacun à leur manière, les mènera à la croisée des chemins ; Pour Antoine qui est voué à un brillant avenir en journalisme, tout semble tracé d’avance, pourtant, il voit son univers chamboulé par l’arrivée d’un inconnu dans sa vie. Laurent, lui, se lance dans l’autodestruction, tête première jusqu’au fond du gouffre. Antoine devra faire face à de nombreux changements tout en soutenant son meilleur ami, son frère, dans ses souffrances. Chaque être humain vit son passage à l’âge adulte différemment, pour Antoine et Laurent aucun retour en arrière ne sera possible.

Mon avis:

Le synopsis résume très bien cette histoire… je n’en rajouterai pas afin de ne pas spolier. Je vais plutôt vous donner mon ressenti à chaud.

Que dire ? L’auteur nous propose un drame bouleversant et pourtant qui fait écho à un quotidien qu’on a tendance à taire… Comment réagir face à la perte d’un proche abruptement ? Voici la problématique de cette histoire. Et je peux vous dire que cela secoue !

Mathieu Bonneau met en avant cette jeunesse à l’aube de l’âge adulte, ces jeunes hommes et femmes qui profitent de leur vie, se pensant invisibles, se moquant ouvertement des dangers et de ces conséquences…

Antoine et Laurent, dix-neuf ans vont subir cette perte incommensurable et se perdre. Nous allons les suivre dans cette reconstruction. Leurs chemins seront semés d’embuches, chacun réagissant à sa façon à leur deuil. L’un et l’autre vont naviguer entre passé et regrets et ce futur qui leur tend les bras, mais qui s’accompagne aussi d’angoisses.

Cet évènement leur enlèvera leur innocence certes, mais leur permettra aussi de se remettre en question, se reconstruire, évoluer et façonner des adultes qui s’assument. Ils vont devenir les acteurs de leurs propres vies en faisant des choix.

En clair, Mathieu nous offre une leçon de vie, un roman bouleversant sur des âmes sœurs en escales… un coup de cœur pour ces protagonistes aux combien attachants et un coup de foudre pour cette plume.

Petit bonus : le langage parlé… Nous avons affaire à un auteur canadien qui nous offre un vrai voyage linguistique. Je me suis régalée de découvrir ces expressions typiquement canadiennes, mais aussi ces us et coutumes… Nous partons en escale au Québec avec ce roman et ça aussi, c’est du pur bonheur.

 

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Genre: amitié / amour, deuil, drame psychologique, Le temps des choix, romance young adult, traumatismes du passé
Série: Homoromance éditions |

A Foreign Feeling par Sawaën K.

Synopsis:

C’est l’été du renouveau, l’été de l’amour, l’été du changement.
Durant ces quelques semaines, Alexandre découvrira ce que c’est d’aimer pour la première de sa vie et devra se battre pour préserver sa relation avec ce beau jeune homme venu tout droit des États-Unis.

Mon avis:

Cette novella est un véritable coup de cœur…

Alex, 17 ans d’une extrême maladresse au sens propre comme au figuré. Car il ne comprend pas cette attirance pour Keith… Ce mec l hypnotise dès le premier regard.

C’est doux, innocent et léger et pourtant il aborde un sujet tellement important dans la vie: le premier amour, celui pour qui on ressent tant de chose, celui qui marque, celui qui fait qu’ on est dans une bulle.  Mais voilà, vivre son premier amour est une chose. Être accepté par nos proches en est une autre. Ce qui au début était léger prend de plus en plus de lourdeur. L’auteure nous confronte à cette réalité, celle du regard qui sont, à cet âge les plus importants : nos parents. Être rejeté simplement car on tombe amoureux de la mauvaise personne est-il une raison valable? Comment faire face à cette attente, ce dénouement ? A quoi ou qui se fier ? Et plus important encore, comment gérer le « après », quand on assume qui on est? Tant de remise en question que nous vivons auprès d’Alex.

Une lecture douce, sensible, touchante… Une lecture à lire, à relire, à savourer comme un premier baiser.

 

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Genre: au delà des apparences, romance young adult
Série: Homoromance éditions |

La passion en M par Marie-Paule Dunant

Synopsis:

Etudiant en médecine n’est pas une partie de plaisir surtout quand il faut en plus subir les disputes quotidiennes de ses parents qui ne se supportent plus. Un jour la goutte d’eau de trop dans un vase remplit à ras bord tombe. Raphaël n’a pas beaucoup de ressources, mais il arrivera à s’en sortir, se promet-il.
Guitariste dans un groupe de musique, ce n’est pas ce qui permet de vivre correctement. Pourtant, pour rien au monde, Gabriel ne changerait sa vie. Mais pour garder son indépendance, il va devoir faire une concession, se trouver un colocataire pour l’aider à payer les factures.
Deux personnes au caractère diamétralement opposé et des modes de vie complètement différents vont devoir vivre sous le même toit.

Mon avis:

Raphaël, jeune étudiant en médecine de 26 ans est, contrairement à ses autres collègues et amis étudiant, plutôt du genre à jouer la carte de la discrétion. Engagé dans un cursus long et onéreux, il vit encore chez ses parents. Jusqu’à peu, il se satisfaisait de cette concession, mais les disputes à répétitions de ces derniers vont le pousser à partir de cet environnement toxique.
Et nous avons Gabriel. Gabriel le guitariste autodidacte qui ne vit que pour son art et son groupe : les Black Dogs. Gabriel, un autodidacte qui avec ses allures de loubard, sa réputation de Casanova et son caractère impulsif est un électron libre.

Deux modes de vies et de classe sociale différentes… rien ne pouvait amener ses deux hommes à se rencontrer et pourtant… Tout débute sur cette petite annonce : » beau gosse intelligent, recherche colocataire pour partage de frais« . Raphaël, malgré une certaine appréhension (justifiée d’ailleurs) va se retrouver en collocation avec cet homme qui ne se prend pas au sérieux.

Ce qui au départ devait être une collocation va prendre une tout autre tournure. L’un et l’autre vont devoir apprendre à vivre ensemble, faire des concessions. Mais plus encore, ils vont se sortir de leur zone de confort. Cette promiscuité imposée est une réelle remise en question sur ce qui était, jusqu’alors acquis.

Nous avons des scènes causasses, voir hippiques, mais qu’il parle à chacun d’entre nous. C’est du vécu, des petits incident ou instant de vie en communauté qui font écho à notre propre quotidien. On apprécie chaque petit détail qui dévoile peu à peu ces hommes derrière leur apparence. On ressent toute cette crainte, cette appréhension à se laisser à une intimité. On s’ouvre à l’autre, on dévoile ses fêlures, ses craintes… Mais aussi on s’expose aux autres. Assumer n’est pas quelque chose d’évident. Les apparences pèsent lourdement sur notre quotidien.

À l’image des compositions musicales de Gabriel, Marie Paule joue avec finesse sur les sentiments, les réactions de l’un et de l’autre, mais aussi ces remises en questions sur soi-même que l’on pensait acquises. C’est une comédie romantique, avec des amis qui sont plus que cela, une famille élargie auprès de laquelle nous nous immergeons.

Leur histoire est à l’image d’une composition en devenir: on tâtonne, on apprivoise, on essaie de trouver les bons accords pour au final créer une harmonie, une symphonie des sens. De cacophonie, nous devenons spectateurs de cette mélodie qui peu à peu va trouver sa propre harmonie.

Un feel good comme on les aime, qui fait échos à notre propre vécu. Une très belle découverte de la plume de cette auteure dans ce style.

Spéciale mention à JP…

 

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Genre: au delà des apparences, choc des cultures, faux semblants, Le temps des choix, musique
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